3 août 1914, cette date résonne comme un coup de tonnerre dans la France entière, en marquant l'entrée du pays dans la Première guerre mondiale. Le destin des femmes va s'en trouver bouleversé.
Traditionnellement cantonnées aux petits métiers, aidant à la ferme ou au magasin, les femmes sont avant tout des mères et les gardiennes du foyer.
Pour assurer l'approvisionnement de tous, le Président du Conseil des ministres, René Viviani, exhorte les femmes à remplacer les maris partis au Front. Ce sacrifice, qui fait l'admiration de tous, ne s'arrête pas là. Elles vont devoir remplacer la population masculine (notamment dans les usines) et s'adapter à l'effort de guerre.
- dans les champs désertés par les hommes, en l'absence de chevaux réquisitionnés, on verra même des femmes s'atteler comme animaux de trait pour labourer les terres.
- dans les usines, en tant qu'ouvrières, elles fabriquent des munitions ou des obus, travaillant jusqu'à 10 heures par jour, dimanche compris.
- elles soignent les innombrables blessés avec dévouement et courage, en tant qu'infirmières.
- marraines de guerre, elles tricotent écharpes et chaussettes qu'elles envoient par colis aux soldats.
- sans oublier les petits métiers qu'elles continuent d'exercer pour survivre, comme laitière ou laveuse.
A la fin de la guerre, nombreuses sont celles qui se retrouvent veuves, sans ressources.
Cette période dramatique a vu l'émancipation rapide des femmes et la possibilité pour elles de prendre des responsabilités. Cela n'a pas duré ; l'arrêt du conflit a marqué le retour forcé des femmes dans leur foyer. Il a fallu néanmoins attendre la fin de la Seconde guerre mondiale pour que les femmes accèdent au droit de vote, dont on fête en cette année 2015, le 70e anniversaire.
Femmes dans la guerre 14-18
3 août 1914, cette date résonne comme un coup de tonnerre dans la France entière, en marquant l'entrée du pays dans la Première guerre mondiale. Le destin des femmes va s'en trouver bouleversé.
Traditionnellement cantonnées aux petits métiers, aidant à la ferme ou au magasin, les femmes sont avant tout des mères et les gardiennes du foyer.
Pour assurer l'approvisionnement de tous, le Président du Conseil des ministres, René Viviani, exhorte les femmes à remplacer les maris partis au Front. Ce sacrifice, qui fait l'admiration de tous, ne s'arrête pas là. Elles vont devoir remplacer la population masculine (notamment dans les usines) et s'adapter à l'effort de guerre.
- dans les champs désertés par les hommes, en l'absence de chevaux réquisitionnés, on verra même des femmes s'atteler comme animaux de trait pour labourer les terres.
- dans les usines, en tant qu'ouvrières, elles fabriquent des munitions ou des obus, travaillant jusqu'à 10 heures par jour, dimanche compris.
- elles soignent les innombrables blessés avec dévouement et courage, en tant qu'infirmières.
- marraines de guerre, elles tricotent écharpes et chaussettes qu'elles envoient par colis aux soldats.
- sans oublier les petits métiers qu'elles continuent d'exercer pour survivre, comme laitière ou laveuse.
A la fin de la guerre, nombreuses sont celles qui se retrouvent veuves, sans ressources.
Cette période dramatique a vu l'émancipation rapide des femmes et la possibilité pour elles de prendre des responsabilités. Cela n'a pas duré ; l'arrêt du conflit a marqué le retour forcé des femmes dans leur foyer. Il a fallu néanmoins attendre la fin de la Seconde guerre mondiale pour que les femmes accèdent au droit de vote, dont on fête en cette année 2015, le 70e anniversaire.