Résumé
Pierre Lapointe seul au piano : 15 chansons, aucune à jeter. Vous direz : c’est normal, elles ont du vécu, depuis le temps qu’il les traîne ! Vrai, elles sont passées par tous les traitements : petits ensembles, orchestre symphonique, bidouillage électronique et quoi encore. Mais c’est là, flambant nues, que l’on constate à quel point Lapointe écrit comme peu savent le faire, qu’il dit des choses graves et mûres, que ce soit sur un ton surréaliste ou intime. Et qu’il sait chanter en y mettant du théâtre et du sentiment, et ce phrasé si particulier, qui peut en agacer, mais qui révèle sa vulnérabilité. Sur l’album, parmi de très connus, trois titres, plus rares, qu’on ne veut pas lâcher : «L’amour solaire», «Maman» et «Moi, Elsie», chanson que Richard Desjardins et lui ont écrite pour Elisapie Isaac. La tonalité générale du disque est plus introspective que guillerette. Mais pour l’humour, comptez sur le livret dans lequel « le Martin Matte de la chanson » écrit : « Merci à tous ceux qui se sont déplacés pour venir aux spectacles dans la superbe Chapelle du Bon-Pasteur ; à défaut de me toucher, vous avez pu me regarder et m’écouter. Vous m’avez aimé, je l’ai senti et je vous en remercie. À tous ceux qui ont acheté ce disque ; à défaut d’assister à ma prestation sublime en direct, vous pourrez maintenant l’apprécier en différé. Bonne écoute, bande de chanceux ! Pierre Le Grand. » Source: www.lactualite.com.