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Résumé

Tout dans ce livre respire l’écoute, l’empathie, le don de son temps, de son énergie, de son cœur, au service des plus démunis. Une plongée en apnée au plus près de celles et ceux qui, avec abnégation et humilité, prennent les mains tendues par la détresse. Entre romans, peut-être souvenirs, et récit, le narrateur raconte aussi « chez nous», la tâche originelle du père absent, la mère courage « analphabète bilingue», la révélation de la lecture, les diplômes. Et Nadia…Nadia, le phare, l’oxygène, l’amour, disparue sans crier gare. Nadia qu’il se doit de chercher, mais doucement, à petits pas, pour ne pas risquer de l’effaroucher, si d’aventure il la retrouvait. La patience, l’attention aux autres, le narrateur, « biographe pour anonymes », qui de temps à autre « aide » aussi des personnalités à écrire leur livre, sait parfaitement de quoi il en retourne. S’effacer, écouter, comprendre et trouver la fêlure, celle dont parlait si bien Scott Fitzgerald, c’est son obsession [sic], parce que c’est ce qui révèle chaque être, surtout chez ces funambules dont l’équilibre et la vie ne tiennent parfois qu’à un fil. « Le métier de biographe pour anonymes confère des devoirs : ne pas trahir leurs paroles, sinon on manque de considération envers des gens qui ont tant souffert d’en avoir manqué». Un texte magnifique de pudeur et de noblesse. ** http://librairielefaillerblog.fr/ **.