Album d’après-midi plus que de soir, "Audio Video Disco" n’œuvre pourtant pas dans le minimalisme assoupi. Baroque et barré, souvent chanté (par Justice, Vincenzi Vendetta des copains Midnight Juggernauts ou Morgan Phalen de Diamond Nights), il donne au contraire dans un maximalisme décomplexé, dans une démesure de péplum du cosmos, dans le genre de musiques timbrées que les series TV des eighties envisageaient pour l’an 2000. Mais loin de toute gadgeterie rétro-futuriste, loin du premier album et de son systématisme, ce second album s’offre de véritables échappées belles, comme "Ohio", "Brianvision" ou le mutant "Parade", beau comme un feu d’artifice qui ne tirerait que des fusées noires... **source lesinrocks.com**.